Résumé rencontre

Fiche technique:

Résumé:

Antoine (10/12/19 - 11:19)

Dans l'ordre :
0 - 1 (lob, crochet frappe qui nous surprend)
1 - 1 (passe lobée lumineuse Thomas à Nicolas)
2 - 1 (centre fort au 2e poteau de Johad à Antoine)
2 - 2 (debordement de leir latéral, but qui passe sous notre Lama)
3 - 2 (frappe de Foucaud, deviée de la tete par le gardien ds ses buts)
4 - 2 (pressing haut recup et but de Foucaud en face à face)

On a quand même réussi à souffir les 10 dernières minutes, comme trop souvent alors que le match est à nous. Il faut que les milieux ressert et qu'on impose notre rythme sur le match. Accelerer et varier le jeu pour marquer et ralentir quand on domine. C'est de la musique.

P.S : je ne crois pas avoir réclamé 1 seule faute hier.

Thibault Minot (10/12/19 - 10:13)

C'est par un froid Décembre et en ces temps troublés mêlés de grèves et de vague espérance que nous nous sommes élancés, non pas à travers la Flandres (bien que l'avenue du même nom ne soit pas loin) mais à travers Aubervilliers dans une épopée cycliste que n'aurait pas renié mon maître à penser Antoine Blondin, jusqu'à la plaine des sports de la Courneuve. Mal équipés et mal guidés par notre coach qui n'a certes pas la sobriété d'un capitaine de soirée, mais qui sait lire dans la grande ours à la façon d'un marin au long, cours nous pédalâmes le long du canal Saint Denis dans une atmosphère réaliste poétique à la Francis Carco, de coups de surins et de cadavres lestés avec du béton. Nous étions cinq mousquetaires, Tom G, Thomas blond, Litmanen et Fouko (Jean-Pierre pas Michel) bien décidés au terme de notre échappée à sauver le club d'une descente dans les abysses des divisions inférieures. C'était, il faut bien le dire, notre mouvement social à nous. N'oublions pas que la FSGT doit beaucoup au front populaire et à Léo Lagrange, ministre des sports qui a péri au cours de l'offensive allemande dans les ardennes en 1940, et qui depuis donne son nom à tous les stades et à toutes les rues les plus glauques de France. Il y a quand même d'étranges destins. Malgré une bordure qui piégea notre leader Thibault Minot, nous sommes arrivés au stade où nous avons retrouvé Antoine qui avait déjà demandé sa faute alors qu'il avait simulé (il est venu en scooter) et que le match n'avait pas encore commencé. Nous avions pour cette rencontre le renfort de deux des meilleurs dissidents schweinis, Joad et Nico venus pour nous éviter la relégation... Une action de bravoure aussi mystérieuse que si Jean-Luc Mélenchon sauvait le gouvernement d'Edouard Philippe mais enfin... Les adversaires n'étaient que 6 et ont donc logiquement et selon la tradition des matchs disputés à 7 contre 6, ouvert le score sur leur première occasion. Un enchaînement somptueux du numéro 11 à la suite d'une ouverture qui loba Antoine (mais pas moyen de demander la faute mince). Thomas Blond était trop loin, je touchai le ballon mais pas suffisamment... Bref c'était mal parti. La première mi-temps fut une attaque défense. Quelques alertes timides sur notre but mais surtout le siège de leur surface de réparation. On a fini par égaliser sur une frappe de Fouko qui a amené un CSC de leur gardien. 1-1 à la mi-temps. En deuxième mi-temps Fabrice Fiorèse sortit du bois pour nous donner l'avantage 2-1, mais à peine quelques minutes plus tard, sur une frappe assez anodine, je rendis hommage à Claude Barrabé en me couchant mal sur un ballon qui fila sous mon ventre dans le but. Boulette terrible ! 2-2... Je restai prostré dans une position foetale à la recherche d'une mamelle nourricière. Alors j'ai pensé à la phrase de notre coach bien aimé : ce que le dernier des coach, le grand ordonnateur, jugera au jour du jugement dernier ce n'est pas le nombre de but marqués ou pris mais la grinta qu'on aura mise sur le champ de patates qu'est la vie... Cette pensée de Saint Thomas Brun me remit du baume au coeur. Du reste nous reprîmes l'avantage (passe de tom G ? Pour qui ?) 3-2. Comme a notre habitude on paniqua et on se replia sur notre but... Mais pas deux fois mon capitaine ! un arrêt au sol à droite, un angle bien bouché, un arrêt à gauche et un tacle cisaille de Thomas Blond, alias la bétonnière, en pleine surface, dans la grande tradition de Carlos Mozer (là Antoine s'est bien gardé de réclamer la faute) nous permîmes de garder notre avantage. Fouko ajouta même un ultime but à la dernière seconde. Victoire ! Enfin mon maillot jaune (hommage à Poulidor qui ne l'a jamais porté) a gagné un match. Il ne nous restait plus qu'à rentrer. Nous fêtâmes la victoire au lieu dit le Baraquai autour d'une planche de charcuterie généreusement offerte par notre dirigeant / coach / capitaine. La semaine prochaine on termine le travail à Paris nord.